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Gélules de 5, 10, 20 et 40 mg: Colorant: dioxyde de titane – E 171. Gélules de 10, 20 et 40 mg: Colorant: oxyde de fer – E 172. Forme galénique et quantité de principe actif par unité
Poudre pour inhalation en gélule. Les gélules contiennent 0 mg, 5 mg, 10 mg, 20 mg ou 40 mg de mannitol. Indications/Possibilités d’emploi
Ce médicament est à usage diagnostique. Identification d’une hyperréactivité bronchique à des stimuli hyperosmotiques (voir «Propriétés/Effets»). Aridol doit être administré
seulement chez des patients dont le VEMS basal est supérieur ou égal à 70% des valeurs théoriques. Posologie/Mode d’emploi
Aridol est livré sous forme d’un kit contenant un inhalateur et un nombre suffisant de gélules pour la réalisation d’un test de
provocation à la dose maximale. La réponse bronchique à l’Aridol est mesurée par le VEMS forcé. Avant de procéder au test de provocation, une spirométrie doit être réalisée et le VEMS basal doit être reproductible. Tableau 1
Augmentation des doses lors d’un test de provocation par AridolDose Dose Dose cumulative Capsules par
9 160 635 4× 40 mg Pour des directives concernant la procédure, voir «Remarques concernant la manipulation». Une réponse positive du patient correspond à l’un des résultats suivants:diminution de 15% du VEMS par rapport à la valeur basale (dose de 0 mg)oudiminution de 10% du VEMS observée entre deux doses successives. Exemples de tests positifs
1. Diminution du VEMS après la dose de l’étape 2: 3%Diminution du VEMS après la dose de l’étape 3: 8%Diminution du VEMS après la dose de l’étape 4: 16%– la diminution totale est de 16% (≥15%), le test est donc positif. 2. Diminution du VEMS après la dose de l’étape 2: 3%Diminution du VEMS après la dose de l’étape 3: 14%– bien que la diminution totale soit <15%, la diminution observée entre deux doses successives est de 11% (≥10%), le test est
1. Respecter un délai minimum entre la mesure du VEMS et la dose suivante afin d’obtenir un effet osmotique bronchique cumulatif. 2. Obtenir au moins deux mesures reproductibles du VEMS après chaque dose. Il est parfois nécessaire de pratiquer plus de 2
mesures, notamment en cas de variabilité entre les mesures ou en cas de mauvaise manipulation au cours de la mesure (ex. le
patient s’est mis à tousser). 3. Les doses à 80 mg et 160 mg sont atteintes en utilisant plusieurs capsules à 40 mg (c’est-à-dire, 2× 40 mg et 4× 40 mg,
respectivement). Pour ces doses précises, n’attendez pas entre l’administration de chaque gélule: administrez toutes les gélules
à la suite jusqu’à ce que la dose totale ait été inhalée. 4. Après inhalation de chaque dose, assurez-vous toujours que la gélule est vide. Il est possible d’effectuer une seconde inhalation
à partir de la même gélule s’il reste de la poudre dans la gélule. La plupart des patients récupèrent spontanément après le test de provocation. Néanmoins, lorsque le test de provocation est
positif, une dose standard de bêta2-agoniste doit être administrée pour accélérer la récupération. Après administration d’un
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bêta2-agoniste, le VEMS revient généralement à sa valeur basale en 10–20 minutes. Les patients doivent être surveillés jusqu’à
ce que leur VEMS soit revenu à la valeur basale (±5%). Enfants et adolescents <18 ans
Le test à l’Aridol ne doit pas être pratiqué chez l’enfant de moins de 6 ans car il n’est pas possible d’obtenir des mesures spiro‐
métriques reproductibles à cet âge (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»). Les données disponibles sur l’utilisation d’Aridol chez les patients âgés de 6–18 ans étant limitées, l’utilisation d’Aridol n’est pas
recommandée dans cette population. Contre-indications
Hypersensibilité avérée au mannitol ou à l’un des excipients de la gélule. Aridol ne doit pas être administré aux patients dont l’état est susceptible de s’aggraver en cas de bronchospasme provoqué ou
d’expirations répétées, notamment chez les malades ayant souffert d’anévrysme de l’aorte ou d’anévrysme cérébral, d’hyperten‐
sion artérielle non contrôlée, d’infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral au cours des six derniers mois. Mises en garde et précautions
Aridol doit être administré exclusivement par voie inhalée. Le test d’inhalation par Aridol doit être exclusivement pratiqué dans des
institutions équipées pour ce traitement et sous la surveillance d’un médecin expérimenté ou un autre professionnel de santé ayant
reçu la formation appropriée pour la pratique des tests de provocation bronchique et la prise en charge du bronchospasme aigu.
Ne jamais laisser un patient sans surveillance au cours du test une fois le produit administré. Dans la zone où le test est pratiqué, on doit avoir à disposition des produits permettant le traitement du bronchospasme sévère,
notamment des bronchodilatateurs, nébuliseurs et de l’oxygène. Les précautions relatives à la pratique de la spirométrie et au test de provocation bronchique doivent être respectées; une attention
particulière doit être portée aux patients souffrant: un trouble ventilatoire obstructif (VEMS basal inférieur à 70% des valeurs
théoriques ou valeur absolue inférieure ou égale à 1,5 l chez l’adulte), de bronchoconstriction provoquée par la spirométrie,
d’hémoptysie d’origine inconnue, de pneumothorax, ayant eu une intervention chirurgicale abdominale, thoracique ou intraoculaire
récente, d’angor instable, d’incapacité à produire une spirométrie de qualité acceptable ou chez les patients ayant souffert d’une
infection des voies respiratoires basses au cours des 2 dernières semaines. En cas d’asthme provoqué par la spirométrie elle-même ou d’une diminution du VEMS supérieure à 10% après l’administration
de la gélule de 0 mg, une dose standard de bronchodilatateur doit être administrée par inhalation et il faut interrompre le test par
Aridol. Exercice physique: la pratique d’un exercice physique intense doit être absolument évitée le jour du test, car elle peut fausser le
résultat. Fumer: Parce que fumer peut influencer les résultats du test, il est recommandé aux patients de ne pas fumer pendant une période
d’au moins 6 heures avant le test. Le test par Aridol ne doit pas être pratiqué chez les enfants de moins de 6 ans étant donné leur incapacité à fournir des mesures
spirométriques reproductibles. Les données disponibles sur l’utilisation d’Aridol dans les patients âgés de 6–18 ans étant limitées, l’utilisation d’Aridol n’est pas
recommandée dans cette population. Il n’existe aucune donnée disponible sur les effets du test par Aridol lorsque sa pratique est répétée sur une courte période, c’est
pourquoi une attention toute particulière est nécessaire avant toute administration répétée d’Aridol. Interactions
Une prise régulière de corticoïdes par voie inhalée réduit la sensibilité des voies aériennes à l’Aridol et entraîne, chez un grand
nombre d’individus, une inhibition totale de la réponse bronchoconstrictrice. Tout traitement par les médicaments suivants doit être interrompu avant le test par Aridol, leurs effets pouvant entraîner des
résultats erronés:Médicaments: Les intervalles de temps recommandés, pendant lesquels des médicaments ne doivent pas être pris avant un test
à l’Aridol, sont indiqués ci-dessous. Tableau 2Temps Médicament
6–8 heures Agents anti-infammatoires non
8 heures Bêta2-agonistes d’action breve
24 heures Bêta2-agonistes à action prolongée
24 heures Corticoides en inhalation associes
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4 jours Antagonistes des récepteurs des
ex. montelukast sodique Aliments et boissons: L’ingestion de quantités importantes de café, de thé, de boissons au cola, de chocolat ou de tout autre
aliment ou boisson contenant de la caféine est susceptible de diminuer la réponse bronchique; leur utilisation doit être absolument
défendue le jour du test. Grossesse/Allaitement
Il n’existe pas de données cliniques concernant l’exposition au mannitol par voie inhalée pendant la grossesse. Aucune étude de
reproduction n’a été effectuée chez les animaux avec du mannitol inhalé. Les études chez les souris ou les rats effectuées avec
du mannitol oral n’ont pas montré d’effets tératogènes. Les effets d’une réaction d’hyperréactivité bronchique potentielle sur la
mère et/ou le foetus ne sont pas connus. Prudence s’impose lors de l’administration d’Aridol chez les femmes enceintes. Il n’est pas su, si mannitol inhalé peut passer dans le lait maternel. Il est improbable que le test de provocation puisse mener à
des concentrations importantes de mannitol dans le lait maternel. Prudence s’impose pourtant si mannitol est utilisé durant la
période d’allaitement. Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Effets indésirables
Une réaction positive à l’Aridol peut entraîner des symptômes de bronchospasme, tels qu’oppression thoracique, toux ou respi‐
ration sifflante. Au cours de l’étude pivot sur Aridol, la population évaluable pour l’analyse de la sécurité comptait 627 patients. Les effets indési‐
rables ont été surveillés depuis le début de l’épreuve de provocation jusqu’à une semaine après le jour du test. Aucun effet
indésirable grave n’a été rapporté au cours de l’étude. La plupart des effets indésirables rapportés étaient d’intensité légère et
transitoires. La plupart des patients ont souffert de toux au cours de la provocation. Cependant, dans la majorité des cas (83%), elle n’était
qu’occasionnelle. Chez les autres patients, elle était suffisamment fréquente pour que l’on doive retarder la poursuite du test (16%),
ou l’interrompre (1%). Lors de l’interrogation correspondante, plus de patients ont mentionné de la toux gênante et de la dyspnée
légère pendant la semaine après le test que pendant la semaine avant le test. Des douleurs pharyngolaryngées ont également
été fréquemment rapportées; la survenue peut être diminuée en rinçant la bouche du patient après le test. Ci-après des données sur la fréquence d’effets secondaires documentés dans des études cliniques sont mentionnées en fonction
des domaines d’indications. Les indications de fréquence sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1’000,
<1/100); rares (≥1/10’000, <1/1’000); très rares (<1/10’000). Les effets indésirables les plus fréquents (apparaissant chez au moins 1% des patients ayant reçu le mannitol) rapportés au cours
de l’étude pivot sont énumérés ci-dessous par classe d’organes et en nombre absolu:Infections
Fréquents: Rhinopharyngite, infection des voies respiratoires hautes. Système nerveux
Très fréquents: Céphalées. Fréquents: Vertige. Troubles oculaires
Fréquents: Prurit oculaire. Organes respiratoires
Fréquents: Douleurs pharyngolaryngées, toux*, rhinorrhée, irritations de la gorge, asthme aggravé, dyspnée. Troubles gastro-intestinaux
Fréquents: Nausées, douleurs abdominales hautes, diarrhée, vomissements. Troubes musculosquelettique
Fréquents: Mal au dos. Troubles généraux et réactions au site d’administration
Fréquents: Fatigue, oppression thoracique. * La toux n’a été considérée comme un effet indésirable que si elle est apparue au cours du test de provocation et a entraîné
Les personnes sensibles sont susceptibles de souffrir d’une réaction d’hyperréactivité en cas de surdosage. La réaction peut être
traitée par agent bronchodilatateur. Au cours de certaines études cliniques, il est arrivé que des patients aient inhalé une dose
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supplémentaire après une diminution de 15% de leur VEMS (ces études utilisaient une diminution du VEMS cible de 20–25%). La
diminution maximum mesurée était de 50,2%. En cas de bronchoconstriction excessive, administrer un bêta2-agoniste et de
l’oxygène si nécessaire. Propriétés/Effets
Le mannitol en inhalation augmente l’osmolarité au sein des voies aériennes, entraînant une libération de différents médiateurs
de la bronchoconstriction à partir des cellules inflammatoires présentes dans les voies aériennes. Ces médiateurs agissent ensuite
sur des récepteurs spécifiques et entraînent la contraction du muscle lisse bronchique et le rétrécissement des voies aériennes. Efficacité clinique
L’aptitude du test par Aridol à identifier l’hyperréactivité bronchique a été étudiée au cours d’une étude clinique portant sur 646
sujets (âgés de 6 à 83 ans). Parmi eux, 466 sujets adultes (âgés d’au moins 18 ans) ont participé à l’étude dans son intégralité.
Les sujets ont subi chacun deux tests de provocation au cours de deux visites distinctes: un par mannitol et un par solution salée
hypertonique. Une fois l’étude terminée, un médecin spécialiste des maladies respiratoires a évalué les données cliniques et classé les sujets
en deux catégories: asthmatiques et non-asthmatiques en fonction de leurs antécédents médicaux, de leurs antécédents de
symptômes respiratoires, de leurs traitements et des résultats du test de provocation à la solution salée hypertonique. Comparé
à ce diagnostic clinique, le test de provocation au mannitol a montré chez l’adulte une sensibilité de 55% et une spécificité de 98%.
La valeur prédictive positive était de 99% et la valeur prédictive négative de 34%. Le test de provocation au mannitol était positif (diminution de 15% du VEMS) chez 211 sujets adultes à une dose moyenne de
120,2 mg. La diminution moyenne maximale du VEMS (± écart-type) des deux tests était comparable: 21,0% (±5,7) pour le mannitol
et 21,3% (±5,9) pour la solution salée hypertonique. Sur les 169 sujets adultes définis comme asthmatiques par le spécialiste des maladies respiratoires mais ne répondant pas au
mannitol, 84% prenaient des corticoïdes par voie inhalée soit en monothérapie, soit en association avec des bêta2-agonistes à
action prolongée. La diminution moyenne en % du VEMS dans ce groupe était de 6,3% (±3,7). La corticothérapie concomitante
est un facteur important dans l’interprétation des résultats du test de provocation indirecte. Chez les 195 sujets adultes qui n’étaient
pas traités par des corticoïdes par voie inhalée, le test de provocation au mannitol, comparé au diagnostic clinique, montrait une
sensibilité de 65% et une spécificité de 98%. La valeur prédictive positive était de 97% et la valeur prédictive négative de 68%. Pharmacocinétique
Il n’existe aucune donnée pharmacocinétique disponible concernant le mannitol sous forme de poudre sèche, suite à une admi‐
nistration par voie inhalée, mais les données issues des études chez l’animal, bien que limitées, indiquent une demi-vie d’absorption
d’approximativement 12–60 minutes. Suite à l’absorption, le profil pharmacocinétique du mannitol inhalé devrait théoriquement
suivre celui du mannitol administré par voie intraveineuse. Lors d’une administration par voie intraveineuse, le mannitol est presque exclusivement éliminé par filtration glomérulaire sous
forme inchangée et 80% de la dose est excrétée dans les urines sur une période de 3 heures. La demi-vie d’élimination chez
l’adulte est approximativement de 1–2 heures. En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie est prolongée, cela ne semble pas avoir
une implication clinique significative. Données précliniques
Les données précliniques issues des études de toxicologie, de génotoxicité et de tolérance locale de l’administration répétée per
os, à court et à long terme, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Aucune étude sur les fonctions de reproduction pour le mannitol en inhalation n’a été menée chez l’animal. Cependant, les études
menées sur le mannitol administré par voie orale n’indiquent aucun effet tératogène à des doses maximales de 1,6 g/kg chez la
souris et le rat ou de 1,2 g/kg chez le hamster. Remarques particulières
Pas d’incompatibilités connues. Stabilité
Aridol ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage. Remarques concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Les gélules doivent être conservées dans le blister jusqu’immédiatement avant l’utilisation. Remarques concernant la manipulation
1. Ôter le capuchon: Maintenez l’inhalateur en position verticale avec les deux mains et ôtez le capuchon. 2. Ouvrir: D’une main, maintenez fermement la base de l’inhalateur. De l’autre, ouvrez le dispositif en faisant pivoter l’embout
buccal dans le sens de la flèche. 3. Charger: Avant le chargement de la gélule, assurez-vous que vos mains sont sèches. Sortez une gélule du kit d’Aridol et placez-
la dans l’inhalateur. Le sens de la gélule dans la chambre du dispositif n’a pas d’importance. 4. Refermer: Maintenez le dispositif en position verticale et faites pivoter l’embout buccal en position fermée jusqu’à le faire «cli‐
quer». 5. Perforer la gélule: Maintenez l’inhalateur en position verticale et appuyez fermement et simultanément sur les deux boutons
pressoirs situés sur les côtés du dispositif. N’effectuez cette manipulation qu’une seule fois: une seconde ponction pourrait faire éclater la gélule. La perforation de la gélule
permet de laisser s’échapper la poudre par des petits trous lors de l’inhalation. 6. Préparer l’inhalation: Inclinez légèrement l’inhalateur vers le bas de telle sorte que l’embout buccal soit orienté selon un angle
de 45 degrés par rapport à la bouche du patient jusqu’à ce que la gélule descende dans la chambre de rotation. Maintenez le
dispositif dans cette position inclinée et demandez au patient d’expirer complètement (à distance de l’inhalateur).
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7. Inhaler: Demandez au patient d’incliner légèrement la tête vers l’arrière et maintenir l’inhalateur selon un angle de 45 degrés.
Portez le dispositif à la bouche du patient et assurez-vous qu’il referme bien les lèvres autour de l’embout. Demandez au patient
d’inspirer de manière profonde, rapide et contrôlée pour bien remplir ses poumons. Le patient devra ensuite retenir sa respiration
pendant cinq secondes. Noter: si l’inhalation se passe bien, un cliquetis doit être perceptible (prouvant que la gélule tourne bien sur elle-même à l’intérieur
de l’inhalateur). 8. Expirer: Retirez l’inhalateur de la bouche du patient pour le laisser expirer et retrouver une respiration normale. 9. Vérifier: Afin de libérer toute la poudre qu’elle contient, la gélule d’Aridol doit tourner sur elle-même dans le dispositif. Une
seconde inhalation pratiquée immédiatement (avec la même gélule) peut s’avérer nécessaire si la gélule n’est pas tout à fait vide
après la première inhalation. C’est pourquoi il est important de vérifier l’état de la gélule après chaque inhalation. Important
L’inhalateur est un dispositif à USAGE UNIQUE (n’utilisez qu’un seul dispositif par test de provocation). Il ne doit pas être nettoyé
au cours du test. Jetez l’inhalateur après chaque test de provocation par Aridol. L’inhalateur ne doit pas être stérilisé ou réutilisé
parce que cela pourrait compromettre la validité des résultats obtenus. Inhalateur
Un kit d’Aridol (contient les gélules d’Aridol, l’inhalateur et la notice d’emballage). Spiromètre et embout buccal. Pince-nez. Chronomètre (permettant un chronométrage durant 60 secondes). Calculatrice. Bronchodilatateur (ex. salbutamol). Conformément aux précautions standards, relatives aux tests de provocation bronchique, de l’oxygène et tout autre matériel
d’urgence nécessaire doit être disponible au cours du test. Informations importantes
a. A chaque fois que le patient doit expirer au cours du test de provocation, assurez-vous toujours qu’il le fait A DISTANCE de
l’inhalateur afin de minimiser le taux d’humidité contenu dans le dispositif. b. Ne perforez la gélule qu’une seule fois (en appuyant fermement et simultanément sur les deux boutons pressoirs). Une seconde
ponction pourrait faire éclater la gélule. c. L’utilisation de gants en latex au cours du test de provocation et au cours de la manipulation des gélules d’Aridol peut augmenter
l’électricité statique et donc empêcher la gélule de tourner sur elle-même à l’intérieur de l’inhalateur. d. Si vous craignez que l’électricité statique ne soit un problème ou si vous notez que les «cliquetis» normalement présents au
cours de l’inhalation ne sont pas perceptibles, tapotez énergiquement la base de l’inhalateur d’une main et maintenez l’inhalateur
de l’autre (en veillant à maintenir l’embout buccal vers le bas selon un angle de 45 degrés). Ainsi, vous serez sûr que la gélule est
bien descendue de la chambre de perforation vers la chambre de rotation. e. L’inhalation d’Aridol peut entraîner l’apparition de toux et/ou de sensation de gorge sèche. Il s’agit d’un effet indésirable habituel
des tests de provocation bronchique. Une fois le test terminé, vous pouvez proposer un verre d’eau au patient. Directives pour la procédure
Assurez-vous que le patient a bien interrompu tous ses autres traitements en tableau 2 (voir «Interactions»). Etape 2
Le patient doit être en position assise au cours du test. La procédure doit lui être expliquée, y compris la manière de mesurer la
capacité vitale forcée (CVF) et le VEMS. Une explication sur le type de débit inspiratoire nécessaire pour une utilisation de l’inha‐
lateur doit également être donnée. N‘hésitez pas à mimer les gestes. Etape 3
Entrez les caractéristiques du patient dans le spiromètre (âge, taille, race, date de naissance, sexe, etc.). Etape 4: Détermination du VEMS pré-provocation
Demandez au patient de pratiquer trois manoeuvres de CVF acceptables conformément aux directives ATS/ERS, jusqu’à obtention
de deux valeurs similaires. Considérez la valeur la plus forte comme le VEMS pré-provocation. Le VEMS du patient doit être
≥70% des valeurs théoriques. Etape 5: Calcul du VEMS basal (0 mg)
a. Extrayez la gélule d’Aridol à 0 mg du blister. Faites pivoter l’inhalateur en position ouverte (suivre le sens de la flèche sur le
dispositif). Placez la gélule à l’intérieur de l’inhalateur et refermez le dispositif. b. Ne perforez la gélule qu’une seule fois en appuyant sur les boutons en couleur situés sur chaque côté de l’inhalateur. c. Demandez au patient de mettre son pince-nez et de respirer par la bouche. d. Inclinez l’inhalateur selon un angle de 45° (embout buccal dirigé vers le bas). Vérifiez que la gélule est passée de la chambre
de perforation à la chambre de rotation. Il est possible d’entendre la gélule descendre dans le dispositif ou de la voir au travers
des orifices présents de chaque côté de l’inhalateur. Donnez l’inhalateur au patient tout en s’assurant qu’il le tient selon le même
angle de 45°. e. Vérifiez que le patient est en position assise et qu’il se tient bien droit. Demandez-lui d’expirer (à distance de l’inhalateur), de
bien refermer ses lèvres autour de l’embout buccal et de prendre une inspiration profonde, rapide et contrôlée jusqu’à bien remplir
ses poumons. Si l’inhalation est réussie, les «cliquetis» produits par la gélule doivent être perceptibles (prouvant que la gélule
tourne bien sur elle-même à l’intérieur du dispositif). f. Une fois l’inhalation terminée, mettez en marche le chronomètre. Demandez au patient de retenir sa respiration pendant 5
secondes. Une fois les 5 secondes écoulées, demandez au patient d’expirer par la bouche (à distance de l’inhalateur), de retirer
son pince-nez et de respirer normalement.
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g. Une fois que 60 secondes se sont écoulées (bip du chronomètre), demandez à ce que le patient effectue immédiatement deux
épreuves donnant des mesures de VEMS acceptables. Ces mesures ne doivent pas varier de plus de 0,15 l (150ml). En cas de
variabilité supérieure à 0,15 l entre les mesures, demandez au patient d’effectuer une autre épreuve de VEMS. Considérer le
VEMS le plus élevé comme le VEMS basal. Si le VEMS le plus élevé est ≥10% inférieur au VEMS pré-provocation, ne continuez
pas le test. h. Calcul du VEMS cible. Un résultat du test par Aridol positif correspond à une diminution du VEMS ≥15% par rapport au VEMS basal. Pour calculer le
VEMS cible, multipliez par 0,85 le VEMS basal (mesure la plus élevée obtenue à 0 mg) obtenu précédemment. Enregistrez cette
a. Insérez une gélule de 5 mg dans l’inhalateur. Procédez à sa perforation (voir étape 5). b. Répétez les étapes 5c–f ci-dessus. c. Une fois l’inhalation terminée, ôtez la gélule de l’inhalateur et vérifiez qu’elle est complètement vide. Dans le cas contraire,
pratiquez immédiatement une seconde inhalation. d. Chargez la gélule de 10 mg en prévision de la dose suivante. e. 60 secondes après l’inhalation, mesurez immédiatement le VEMS du patient deux fois (les critères d’acceptabilité doivent être
impérativement remplis). Utilisez la valeur la plus élevée pour calculer l’évolution du VEMS. f. Comparez le VEMS obtenu à cette dose au VEMS cible. Si le VEMS obtenu est inférieur ou égal à la valeur cible (ou en cas de
diminution ≥10% entre deux doses consécutives), le test est positif. Il est alors terminé. Dans le cas contraire, procédez immédi‐
atement à la provocation par la dose suivante. Etape 7: gélules de 10 mg, 20 mg, 40 mg
Administrez les doses de 10 mg, 20 mg et 40 mg comme indiqué ci-dessus (étape 6 – administration de la dose de 5 mg). Etape 8: dose de 80 mg (2 gélules × 40 mg)
a. Insérez et perforez la première des deux gélules de 40 mg (pour une dose totale de 80 mg). b. Demandez au patient d’inhaler cette dose de la même manière que pour les doses précédentes. Demandez-lui de retenir sa
respiration pendant 5 secondes et d’expirer. c. Ôtez la première gélule de 40 mg du dispositif et vérifiez qu’elle est complètement vide. Dans le cas contraire, pratiquez immé‐
diatement une seconde inhalation. Vérifiez l’état des gélules après chaque inhalation. d. Une fois l’inhalation terminée, chargez la seconde gélule de 40 mg et donnez le dispositif au patient immédiatement après avoir
expiré. e. Demandez au patient d’inhaler la seconde gélule immédiatement afin d’assurer un effet osmotique cumulatif de l’Aridol. f. Mettez le chronomètre en marche après que le patient a inhalé la seconde gélule. g. Demandez au patient de retenir sa respiration pendant 5 secondes, puis d’expirer. h. 60 secondes après l’inhalation, mesurez immédiatement le VEMS du patient deux fois (les critères d’acceptabilité doivent être
impérativement remplis). Utilisez la valeur la plus élevée pour calculer l’évolution du VEMS. i. Comparez le VEMS obtenu à cette dose au VEMS cible. Si le VEMS obtenu est inférieur ou égal à la valeur cible (ou en cas de
diminution ≥10% entre deux doses consécutives), le test est positif. Il est alors interrompu. Dans le cas contraire, procédez immé‐
diatement à l’inhalation de la dose suivante. Etape 9: 1ère dose à 160 mg (4 gélules × 40 mg)
a. Insérez et perforez la première des quatre gélules de 40 mg (pour une dose totale de 160 mg). b. Demandez au patient d’inhaler cette dose de la même manière que pour les doses précédentes. Demandez-lui de retenir sa
respiration pendant 5 secondes et d’expirer. c. Ôtez la gélule du dispositif et vérifiez qu’elle est complètement vide. Dans le cas contraire, pratiquez immédiatement une seconde
inhalation. Vérifiez l’état des gélules après chaque inhalation. d. Une fois l’inhalation terminée, chargez la seconde gélule de 40 mg et donnez le dispositif au patient immédiatement après avoir
expiré. e. Demandez au patient d’inhaler le contenu de cette seconde gélule. Demandez-lui de retenir sa respiration pendant 5 secondes
et d’expirer. f. Une fois l’inhalation terminée, chargez la 3ème gélule de 40 mg et donnez le dispositif au patient immédiatement après avoir
expiré. g. Demandez au patient d’inhaler le contenu de cette 3ème gélule, de retenir sa respiration pendant 5 secondes et d’expirer. h. Une fois l’inhalation terminée, chargez immédiatement la 4ème gélule de 40 mg et donnez le dispositif au patient immédiatement
après avoir expiré. i. Demandez au patient d’inhaler la 4ème gélule immédiatement afin d’assurer un effet osmotique cumulatif de l’Aridol. j. Mettez le chronomètre en marche après que le patient a inhalé la 4ème gélule. k. Demandez au patient de retenir sa respiration pendant 5 secondes, puis d’expirer. l. 60 secondes après l’inhalation de la 4ème gélule, mesurez immédiatement le VEMS du patient deux fois (les critères d’accep‐
tabilité doivent être impérativement remplis). Utilisez la valeur la plus élevée pour calculer l’évolution du VEMS. m. Comparez le VEMS obtenu à cette dose au VEMS cible. Si le VEMS obtenu est inférieur ou égal à la valeur cible (ou en cas
de diminution ≥10% entre deux doses consécutives), le test est positif. Il est alors interrompu. Dans le cas contraire, procédez
immédiatement à l’inhalation de la dose suivante.
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Etape 10: 2ème dose à 160 mg (4 gélules × 40 mg)
Administrez la deuxième dose de 160 mg comme indiqué ci-dessus (étape 9). Etape 11: 3ème dose à 160 mg (4 gélules × 40 mg)Administrez la 3ème dose de 160 mg comme indiqué ci-dessus (étape 9). Une fois cette dose administrée, la dose totale inhalée par le patient est de 635 mg. Si aucune réponse positive n’a été obtenue,
on considère que le test de provocation est négatif. Il est alors terminé. Etape 12
Après obtention d’une réponse positive, administrez au patient un bronchodilatateur et surveillez son état pendant 15 minutes afin
de vérifier que le VEMS est revenu à une valeur de 5% de la valeur pré-provocation. (En cas de résultat négatif, l’administration
d’un bronchodilatateur est laissée à la discrétion du responsable du test.)Numéro d’autorisation
57951 (Swissmedic). Titulaire de l’autorisation
Trimedal SA, Wangen-Brüttisellen. Adresse postale
8306 Brüttisellen. Mise à jour de l’information
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Recupero dei debiti formativi Suggerimenti organizzativi Il Gestore e il Consiglio di Istituto Le scuole paritarie non disponendo purtroppo, almeno per il momento, di risorse pubbliche, messe a disposizione dal MPI, per sostenere i costi, collegati alle attività obbligatorie di recupero dei debiti scolastici, devono far fronte autonomamente, individuando le modalità che ritengono pi
J. Med. Chem. 2004, 47, 5555-5566 Increased Anti-P-glycoprotein Activity of Baicalein by Alkylation on the A Ring Yashang Lee,†,| Hosup Yeo,†,‡,| Shwu-Huey Liu,§ Zaoli Jiang,§ Ruben M. Savizky,‡ David J. Austin,‡ andYung-chi Cheng*,† Department of Pharmacology, Yale University School of Medicine, Department of Chemistry, Yale University, andPhytoCeutica, Inc., New Haven, C