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des rencontres scientifiques du vieillissement  
des 6, 7 et 8 novembre 2013 à Toulouse  
( Dr Christine DEMAISON-BONFORT)  
 
 
Généralités  
 
• Pour la BPCO du sujet âgé, utiliser des sprays ( bronchodilatateurs et de corticoïdes) avec chambre d'inhalation.   • Lors de l'instauration d'un traitement anti-hypertenseur, le risque de chute est très élevé pendant le 1er mois donc intérêt d'une surveillance tensionnelle quotidienne pendant 1 mois.   • IPP au long cours à éviter car risque :   ⁃ d'infection à Clostridium difficile   ⁃ de pneumopathie par modification de la flore.    
Traitements anticoagulants oraux par Dr Lafuente (Paris)  
 
• Chez la personne âgée, les risques hémorragiques sous aspirine versus sous Coumadine s'égalisent donc en traitement de la FA du sujet âgé préférer Warfarine dont les effets thérapeutiques sont meilleurs.   • Nouveaux anticoagulants oraux directs : intérêt car efficacité rapide, pharmacologie stable, mais attention à la fonction rénale.  A prescrire avec précaution chez la personne :   Avant toute prescription, faire bilan biologique de coagulation, hépatique et rénal.  
Si oubli d'une prise, rattrapage possible dans les 2h, sinon attendre la prise suivante.  
 
Place des hypocholestérolémiants par Dr Bongard ( Toulouse)  
 
Essentiellement les STATINES  
Chez les personnes âgées, bénéfice en prévention secondaire mais pas en prévention primaire
.  
Donc pas d'instauration de traitement préventif primaire après 80 ans.  
Inutilité du bilan biologique lipidique de dépistage  
Si traitement déjà instauré et bien toléré, le continuer.  
Si prévention secondaire nécessaire, commencer par des doses faibles et augmenter
progressivement.  
Chez les personnes âgées, préférer la Pravastatine 10 à 20 mg ( ELISOR° VASTEN°)  

Troubles de la déglutition
par Mme Woisard ( Toulouse)  
 
Fréquence +++ dont 60% des fausses routes sont silencieuses.  
• Fluctuations : en fonction de l'état de santé, des traitements, de la fatigue, donc adapter la
texture à l'état du patient au jour le jour.  
• Toujours accompagnés de dénutrition.  
 
• Diagnostic :  
Si diagnostic nécessaire, il faut demander un examen ORL et un transit pharyngo-
oesophagien en spécifiant « avec barythe épaissie pour bilan de troubles de la déglutition ».  
 
• En pratique :  
⁃ Proscrire le décubitus strict. Inclinaison à 30° même la nuit.   ⁃ Traiter le reflux gastro-oesophagien   ⁃ Durée du repas inférieure à 30 min   ⁃ Choisir le matériel adapté (verre bas et large)   ⁃ Enrichir, concentrer les préparations   ⁃ Attendre l'ascension de la pomme d'Adam avant de remettre en bouche et non pas uniquement quand la bouche vidée.    
Comment améliorer l'état nutritionnel en EHPAD par Dr Bourdel-
Marchasson ( Bordeaux)  
 
⁃ Dépistage plutôt sur les critères IMC, courbe de poids, comportement
⁃ En pratique:  
⁃ Racourcir le JEUNE NOCTURNE +++. Le mieux est de donner le petit déjeuner le plus tôt possible. Si besoin, collation dans la soirée.   ⁃ Promouvoir l'activité physique ++   ⁃ Donner du sens aux « temps repas »    
Prise en charge des troubles psycho-comportementaux par Dr Voisin (
Toulouse)  
 
Neuroleptiques :  
• « Mauvais médicaments » mais indispensables.   Il faut informer les familles et les équipes de la dangerosité , mais aussi de l'absence d'alternative dans certaines situations d'URGENCE.   • Commencer par des doses faibles et augmenter progressivement jusqu'à la gestion • Rechercher et traiter la cause de la crise dès la situation d'urgence controlée.   • Stopper le traitement par NLP progressivement dès 6 semaines.   ⁃ ,éviter l'Halopéridol ( HALDOL°)   ⁃ préférer le Risperidone ( RISPERDAL°)   • Attention aux co- traitements qui allongent le QT.    
 
 
Peut-on prévenir la chute en EHPAD? par Dr Blain ( Montpellier)  
 
1) Proposer des exercices physiques adaptés à une sous-population de personnes âgées encore autonomes à la marche mais « à risque de chute ». Préconisation d'activité pendant 20 mn, 2 à 3 fois/semaine et sur une durée de plus de 6 mois.   2) Éducation des résidents à l'utilisation des aides techniques.  3) Supplémentation en itamine D+++   4) Amélioration des troubles visuels   5) Révision des traitements psychotropes et hypotenseurs 6) Gestion de l'incontinence:   7) Des études montrent l'effet bénéfique de l'accompagnement aux toilettes toutes les 2 heures:   • en profiter pour donner une boisson et vérifier l'état de la protection.   • examen de l'état des pieds et prise en charge si besoin par pédicure.    
En pratique :  
Nommer dans chaque EHPAD un « Référent coordinateur chutes » pour faire le point global sur les résidents chuteurs et suivre les actions mises en place.                      …        
 
Prise en charge du diabète en EHPAD par Dr Ghisolfi ( Toulouse)  
 
Diabète, le plus souvent de type 2, responsable d'entrée plus jeune en EHPAD par difficultés
de suivi thérapeutique, complications, co-morbidités et apparition plus précoce des troubles
cognitifs.  
 
Promouvoir les règles hygiéno-diététiques, l'activité physique.  
 
Objectifs thérapeutiques en gériatrie :
 
• Hémoglobine glyquée entre 7,5 et 8,5.   - Aucun patient de plus de 70 ans ne doit avoir une hémoglobine glyquée < à 7.  - Ne modifier le traitement que quand supérieure à 8,5.    
Choix de l'insuline en EHPAD.  
 
• Préférer NPH à la LANTUS, génératrice d'hypoglycémies nocturnes très mal prises en charge en EHPAD (pas d'IDE la nuit dans certains établissements après 18 h ).   • Éviter les injections d'insuline rapide de rattrapage lors du repas du soir.  • Ne pas instaurer de protocole général d'IO de rattrapage en EHPAD. Si besoin, demander un protocole individualisé pour le patient à son médecin traitant.   • Recherche plutôt de la cause des glycémies hautes, et modifier la prise en charge • Si injection d'IO, faire dextro de contrôle 2 heures plus tard.    
Insuline et soins palliatifs :  
Patient qui mange irrégulièrement : proposition d'un protocole  
moyenne de 0,4 U/kg d'insuline/jour ( de 0,3 à 0,6 )   • la moitié en insuline Analogue lente pour couvrir les besoins de base.  • l'autre moitié en IO en 3 injections pour les repas en fonction des ingestats.  • Phase agonique : STOP tout                            
 
 
Dépression du sujet âgé par Dr Garcia ( Toulouse)  
 
La dépression est souvent sous traitée chez les personnes âgées.  
Pas de spécificité dans les tests de dépistage, dans les critères diagnostiques ni dans les
posologies et durée de traitements chez la personne âgée.  
 
 
 
Choix de l'antidépresseur :  
⁃ Voir si un traitement antérieur a été efficace et le reconduire.  ⁃ Préférer Venlafaxine (EFFEXOR°) car double action si anxiété.   -Chez le patient atteint de maladie d'Alzheimer, intérêt si anorexie et agitation de la Mirtazapine ( NORSET° ) pour ses effets orexigène et sédatif. A donner plutôt le soir.  - Intêret du Citalopram en soins palliatifs qui peut être utilisé en SC.    
• Si anxiété associée :  
Préférer une Benzodiazèpine à ½ vie courte : Oxazepam ( SERESTA°).    
Posologies  
-idem adulte jeune.  -augmentation des doses progressivement.    
Durée :  
⁃ 6 mois à 1 an après stabilisation de l'état.   ⁃ Si 2 récidives, traitement à vie .    
Arrêt : progressif sur 10 jours.  
 
Intérêt de la psychothérapie de soutien, de séances de sismothérapie.  

Source: http://medcomip.fr/region/regiondoc/cr-vieissement-nov-2013.pdf

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