La notation sur internet touche aussi les médicaments
Mots clés : Médicaments, Notation, Site Participatif, Afssaps
Par Pauline Fréour 16/12/2010 | Mise à jour : 19:09 Réagir
Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
Depuis un mois, meamedica.fr propose aux internautes de noter leurs médicaments. Une
démarche qui n'inquiète pas trop les professionnels.
En pleine affaire du Mediator, retiré de la vente dix ans après les premières mises en garde, un
nouveau site propose depuis un mois de «noter» les médicaments. Comme d'autres forums dédiés
à la santé (Doctissimo, Au Feminin), meamedica.fr, qui existait déjà dans d'autres pays,
permet de partager son expérience. Ce jeudi, on pouvait ainsi lire parmi les 2450 contributions que
le Zyprexa, prescrit en cas de schizophrénie, avait transformé un patient en «gros légume
amorphe». Un autre jugeait que le Laroxyl n'était «pas un antidépresseur mais un somnifère qui
constipe et fait prendre du poids». Là où meamedica pousse plus loin la démarche, c'est qu'il
permet d'évaluer les médicaments, sur une échelle de 1 à 5, à raison de plusieurs critères :
efficacité, effets secondaires, gravité de ces effets, facilité d'emploi et satisfaction générale.
Le site, qui appartient à la société néerlandaise Insight Pharma Services BV, se dit «indépendant»,
«sans liens avec le monde médical et pharmaceutique». L'entreprise a été créée en 2008 par un
pharmacien qui souhaitait «soutenir le patient dans son utilisation des médicaments». Les revenus
ne proviendraient pas de la publicité absente du site- mais de la vente des plugins et widgets sur
mesure, et de packs d'analyse, est-il précisé. Interrogée en novembre par Rue89, Insight Pharma
Services BV expliquait être financée un investisseur qui souhaite garder l'anonymat.
Néanmoins, la question de la modération se pose. «Rien ne dit que les contributions sont
bienveillantes et ne proviennent pas, par exemple, de laboratoires concurrents», relève Xavier
Desmas, du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Selon Meamedica, celle-ci se trouve sous
le contrôle d'un pharmacien. L'équipe vérifie aussi qu'un même internaute ne donne pas deux fois
Malgré des réserves, les professionnels du médicament ne s'inquiètent toutefois pas outre mesure.
«On respecte la liberté d'expression, mais il faut savoir que le ressenti par rapport à un
médicament est très personnel, rappelle Xavier Desmas. On le voit tous les jours en officine :
certains pensent que le générique n'a aucun effet, d'autres au contraire qu'il a moins d'effets
indésirables. Tous les avis individuels ne sont pas forcément pertinents». D'où un certain nombre
de témoignages contradictoires sur le site. «Mais je n'ai jamais eu affaire, personnellement, à des
gens qui demandaient ou refusaient un traitement sur la base d'informations lues en ligne»,
«Un avis individuel n'a pas la valeur d'une évaluation générale faite par des professionnels»,
souligne de son côté Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. «Quand on
constate des effets indésirables, il faut d'abord se rapporter à la notice, puis consulter son
médecin. Souvent, les effets secondaires relevés par les internautes sont déjà signalés sur la
notice. C'est ennuyeux car cela peut inquiéter inutilement certaines personnes et les conduire à
Pour autant, l'agence s'ouvre elle-même aux avis des particuliers. Après deux expériences menées
en France, dont l'une pendant la vaccination contre la grippe A l'an dernier, il sera bientôt possible
aux particuliers de remplir à leur tour un formulaire de notification en ligne. Cette évolution relève
pour Fabienne Bartoli d'une «évolution sociétale» normale. «Les gens sont de plus en plus acteurs
de leur traitement, et c'est très bien».
2011 European (IUSTI/WHO) Guideline on the Management of Vaginal Discharge Authors: Jackie Sherrard1, Gilbert Donders2, David White3 Lead editor: Jørgen Skov Jensen4 . 1. Department of Genitourinary Medicine, Churchill Hospital, Oxford, UK. 2. Department of Obstetrics and Gynecology, Regional Hospital H Hart Tienen, University Hospital Gasthuisberg Leuven, and University Hospital Citadelle
No início de mais um ano, o de 2009, um ano em que nos esperam as dificuldades que advém da crise financeira que o mundo atravessa, é com moderado optimismo que levamos até si, a sexta edição do memorandum velhotiano, que todos os meses, o mantêm informado sobre a sua Confraria. Esperamos, de futuro, caso assim o deseje possa colaborar com esta edição, enviando para publicação mo